Je pleure, avec la nation émue et reconnaissante, la mort très douce d'un juriste érudit, politique avisé, presque centenaire, de souche paysanne solide et marcheur impénitent : Me Martial Célestin.

Grâce à une amie de l'Université d'État d'Haiti qui a attiré mon attention sur une page du Nouvelliste de ce dernier week-end (samedi 21 er dimanche 22 aout 2010, en insertion demandée, intitulée « Yon lèt tou ouvri pou Mesye Vernet Henry », j'ai lu avec ahurissement une longue et violente diatribe à mon encontre au cours de laquelle je suis cité pour avoir dit : « Les Haïtiens qui ne connaissent pas Platon et Socrate sont.

III.

Pour l'historien tout moment est un aboutissement, et ce moment présent de l'inauguration du colloque de l'UEH sur les problèmes de la reconstruction nationale l'est d'une manière plus singulière puisqu'il s'agit, en plus du déroulement évolutif continu de notre existence bi-centenaire de peuple, de ce qu'on appelle un « act of God » par excellence qu'est le tremblement de terre du 12 janvier dernier, qui est une date-césure d'une violence inouïe, mais qui fait partie de l'histoire humaine et doit y être intégrée comme, par exemple, celle de 1842 au Cap-Haitien dans le Nord, sans avoir aucun lien logique avec la révolution de 1843, qui a pourtant éclaté dans le Sud l'année d'après, ce séisme humain le plus important de l'histoire de nos révolutions.

Le départ pour l'éternité du camarade fraternel Marc Bazin, Marco pour les proches de sa génération et les familiers de ses relations les plus fréquentés, constitue une brusque accélération d'une vie qui ne demandait qu'à se prolonger encore pour la délectation des siens et sa joie épicurienne des plaisirs de l'existence, si la pernicieuse maladie n'avait pas si vite fait ses ravages là où il restait le plus fort, le cerveau atteint par des métastases fatales venues d'ailleurs.

Par Leslie F.

par Leslie F.

Le soleil retourne à son méridien ? Il ne s\'en est jamais écarté mais j\'observais une pause de réflexion sur une situation changeante et pourtant immobile dans sa répétitivité à casser pour en sortir.

Chers parents, amis, proches et connaissances relationnelles.

Cette interview a été réalisée à Santiago, République Dominicaine, lors de la visite du professeur Leslie F Manigat accompagnant le groupe des participants à son cours-séminaire sur « l\'histoire des relations internationales d\'Haiti de Toussaint Louverture à nos jours », voyage collectif organisé à titre de « travaux pratiques » d\'observation et d\'études de la réalité dominicaine, à Santiago, San Pedro de Macoris, Santo Domingo et Barahona. Ce groupe de participants au dit cours-séminaire comprenait une dizaine de jeunes fonctionnaires de la chancellerie et d\'autant d\'étudiants finissants de l\'Université Quisqueya en relations internationales, soit au total une vingtaine, avec la collaboration de Madame Sabine Manigat, assistante au cours-séminaire et le concours bénévole de Monsieur Guy Alexandre, ancien ambassadeur d\'Haiti en République Dominicaine, sous l\'égide de « Aide et Action ». « L\'Association des étudiants haitiens à Santiago » a profité du séjour des participants à ce cours-séminaire pour poser huit (8) questions au professeur Manigat qui y a répondu en huit (8) développements élaborés. C\'est cette importante interview que nous publions pour l\'information et l\'édification de tous les lecteurs intéressés en République Dominicaine, en pays haitien par la presse locale, en diaspora et dans l\'international en général par l\'internet.